Tour des Fiz, Passy

Que faire après un ultra ? Rester tranquille, faire du vélo, nager ? Il est extrêmement difficile de rester zen la semaine qui suit un ultra. Tout votre corps crie contre l’immobilisme, pourtant c’est ce qu’il faudrait !

Dans le cadre du stage de la semaine prochaine que l’on organise pour des amis d’un club de course à pied bourguignon, le prétexte était facile. Ce mardi 26 juin 2018, j’ai donc été me rendre compte par moi-même des conditions de terrain et par la même occasion m’imprégner encore de ces éléments magnifiques des Fiz et de ces sensations délicieuses de course à pied en altitude.

Les itinéraires sont très variables pour le tour des Fiz mais c’est le plus court qui m’interesse aujourdhui et qui correspond au « vrai » tour des Rochers des Fiz, barrière située entre le marteau des Fiz et la Pointe d’Anterne. Il n’y aucune difficulté majeure mais méfiance. Je conseille à ceux qui partent tôt le matin et qui risquent de rencontrer une neige plus dure de prendre de bonnes chaussures avec des carres plus rigides qu’avec des baskets de marathon ou de compenser l’accroche de leur baskets grâce à des micro-crampons où des bâtons. J’ai utilisé des Salomon Xa Pro Alpine bientôt commercialisées (test).

En venant de Moëde, la descente juste avant le lac peut être mal aisée. De même au niveau du Col de Portette (voir photo) pour ceux qui passent par Platé, où l’utilisation de ce type matériel n’est pas ridicule en cas d’horaire matinal ou gelées.

Depuis Plaine Joux, j’ai donc choisi de monter directement à Barmus puis au col d’Anterne. Le terrain est complètement sec. On retrouve la neige jusqu’au lac d’Anterne et un peu au dessus de Wills.

Ensuite c’est sec jusqu’à sous la brèche du Dérochoir. Un grand névé se remonte facilement jusqu’à la crête qui est sèche et qui traverse jusqu’au passage du Dérochoir. La descente est complètement sèche si l’on choisi le passage hors sentier qui donne droit au sommet du téléski du Tour. Encore un névé sur le chemin normal des Ayères.
Vu mon premier orchis vanillé sur la crête du Dérochoir ainsi que mes premières asters.

Tour de 24,72 km et 1763m d+ réalisé en 3h57 (FL)

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