Mont Tondu, Les Contamines

N’ayant visiter qu’une seule fois le Tondu il y a deux ans lors d’un off comprenant le même jour, le Dôme de Neige, la Petite Aiguille des Glacier et le Mont Tondu depuis le chalet des Lanchettes. Nous ne connaissions ni l’accès par le Col d’Enclave et le Col de la Grande Écaille ni celui par la face W du Pain de Sucre. Grâce à cette découverte en boucle nous réalisons une pierre deux coup et même trois car nous avons aussi traverser la superbe crête délimitée par les Monts Jovet qui domine les lacs. Le secteur est immensément grand doit cacher bien des trésors de randonnée alpine. Nous rêvons déjà de revenir essayer de monter directement à la Pointe Nord des Mont Jovet depuis Nant Borrant et de remonter directement au Col des Chasseurs puis au Mont Tondu par la Tête à l’Aigle, La Pointe de la Mine puis l’arête et la pointe de la palissade.
Durant notre petite aventure nous rencontrons le garde de la réserve des Contamines Geoffroy Garcel ainsi que la gardienne du troupeau de Jovet. Nous discutons un bon moment avec eux. En arrivant au lac Jovet nous sommes réchauffés par les premier rayons du soleil. La température est de 4 degré seulement. Après l’ascension du col d’Enclave, nous faisons une petite pause sous le Col face au lac d’Enclave au soleil. La journée est belle et n’avons pas l’attention d’appuyer sur la pédale ! Nous trottinons tranquillement jusqu’au glacier des Lanchettes que nous remontons sur sa rive gauche en évitant le refuge Robert Blanc tenu par l’ancien champion de freeride et de trail Olivier Meynet. Nous remontons au Col du Tondu par un passage câblé puis cheminons sur l’arête E facile jusqu’au Pain de Sucre avant de traverser l’arête nord exposée mais facile.
Nous observons le comportement étrange d’une femelle chamois accompagnée de son chevreau. Nous nous rendons compte rapidement qu’elle est aveugle. Jules Heuret d’Asters nous confirmera plus tard qu’il s’agit de kératoconjonctivite. Julien nous affirmera que les chamois peuvent en guérir spontanément. Après quelques recherches nous apprenons qu’une épidémie touche les chamois et que 20% d’entre eux ne survivent pas a été maladie. Ce qui nous rend encore plus malheureux est l’avenir du chevreau. Si il perd sa mère, il n’a que peut se chance de survie à moins qu’une autre mère l’adopte !
Après notre aller retour sur l’arête nord, nous rencontrons deux personnes très sympathiques au niveau du Pain de Sucre. Comme ils venaient des lacs Jovet, nous n’hésitons pas à leur demander quelques indications sur l’itinéraire W notamment sur la présence de névés. Nous redescendons sur le chemin assez bien cairné sous la cascade de Jovet puis décidons d’aller visiter la crête formée par les Mont Jovet. Sur notre itinéraire nous ne croiserons que 3 personnes au total avec un bain de foule inévitable sur le sentier de grande randonnée du tour du mont Blanc.

27,71 km 2419m d+ 9h45