Le crapahut des talus

Reninge, St Martin, Sallanches
Sortie collective du mercredi 6 mars 2019

Les talus de St Martin sont-ils modestes ou peu intéressants ? N’y a t-il rien à découvrir ? Notre passion nous joue-elle des tours ? Faut-il être fou pour y voir de la beauté ? Faut-il faire comme tout le monde pour être heureux ? Heureusement nous savons !

Nous savons que les sentes à chamois que nous suivons mènent à des trésors cachés. Nous savons que notre plaisir est dû à notre instinct animal qui se révèle ici plus qu’ailleurs. Nous savons que notre pratique est juste car nous ressentons le bonheur des personnes à qui l’on fait découvrir ces cheminements impressionnants aux portes de la ville.

Les forêts de St Martin sont en effet un terrain de jeu incroyable pour la pratique de l’alpirunning. Chaque épaule orientée plein sud est traversée par un passage d’animal entre pins, rochers et terres raides. Il faut s’accrocher aux arbres et aux racines pour progresser dans ces pentes. Cela arrive parfois d’utiliser le piolet lors de certains passages délicats et fortement exposés comme ce fut le cas ce mercredi lors de la descente par le passage de la trappe de nuit.

Il y a quelques années, nous avons découvert puis « amélioré » 5 passages grandioses à St Martin en plus du sentier classique de Reninge. Ils intègrent parfaitement notre programme de formation auprès des participants qui vise en premier lieu, la connaissance des anciens sentiers de montagne, et en second lieu, l’amélioration de la confiance en soi lors de l’évolution en terrain à chamois fortement exposé.

  • Le Passage des Bées
  • Le Passage de la Cascade de Reninge (variante de gauche empruntée ce mercredi à la montée)
  • Le Passage de la Trappe (emprunté ce mercredi à la descente)
  • Le Passage du Môt
  • Le Passage de la Crusaz

Nous étions 6 personnes ce mercredi 6 mars 2019 à effectuer le passage de la Cascade et la passage de la Trappe en une boucle horaire au départ du Pont de St Martin. A noter que nous avons proposé à nos participants la variante de gauche, plus raide et difficile, de l’accès au passage de la Cascade.

La reconnaissance de la boucle a été effectuée par François Lachaux quelques heures plus tôt afin de préparer la variante d’accès au passage de la cascade et de connaître parfaitement l’état du terrain des deux passages. Il est ressorti la nécessité d’utilisation du piolet pour une partie délicate et fortement exposée de la descente du passage de la Trappe.

La technicité initialement prévue est passé de 3/5 à 4/5, le risque est passé de 3/5 à 4/5. L’effort est quand à lui resté à 1/5 mais avec une majoration de 15 minutes de la durée initialement prévue (2h30 au lieu de 2h15).